Défense du droit d'asile.

Credit photo - MILAD FAKURIAN/Unsplash

Le droit d'asile, un droit humain fondamental.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, émue par le sort des dizaines de millions de civils innocents, la communauté internationale décide de faire de la protection des personnes risquant des persécutions un devoir. À l’initiative des Nations Unies, en 1951, la Convention de Genève relative au statut des réfugiés est adoptée. Ce texte définit les critères de la protection et les protections spécifiques associées. Depuis, les législations nationales et internationales évoluent pour en révéler tout le sens. En France, ce droit est inscrit dans la Constitution française. Le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) en précise les modalités. Le droit d’asile demeure essentiel pour garantir la protection des droits humains à échelle mondiale.

Aujourd’hui, le droit d’asile est un principe juridique qui permet à une personne persécutée ou en danger dans son pays d’origine de demander la protection dans un autre pays. Ce droit fondamental s’applique aux personnes fuyant des persécutions en raison de leur race, religion, nationalité, appartenance à un groupe social ou opinions politiques.

L’asile est profondément ancré dans la tradition chrétienne. Les Églises ont joué un rôle central dans l’exercice du droit d’asile puisqu’au moyen âge, elles servaient de sanctuaires aux individus cherchant refuge. Les textes bibliques valorisent l’accueil des étrangers comme une expression directe de compassion et de solidarité envers les plus vulnérables. Cette tradition a influencé le développement des concepts modernes de droits de l’homme et de protection internationale des réfugiés.  

Le droit d'asile
en chiffres.

Sources : 

Banque Mondiale

HCR

OFPRA/Ministère de l’intérieur

INSEE

 

Nombre de pays en guerre dans le monde en 2023
0
Millions de personnes déplacées en 2023 en raison de persécutions, de conflits, de violences, de violations des droits de l’homme ou d’événements troublant gravement l’ordre public.
0
Nombre de demandeurs d’asile en France en 2023
0 +
Le pourcentage de réfugiés par rapport à la population totale en France en 2023
0 %

Expertise et Engagement.

L’ACAT-France mène des campagnes de sensibilisation pour informer l’opinion publiqueet interpeller les décideurs politiques sur les violations des droits fondamentaux. À travers ses rapports, elle formule des recommandations susceptibles d’améliorer les conditions d’accueil des demandeurs d’asile. L’association plaide auprès des institutions pour promouvoir l’amélioration des politiques publiques, et sa mission est de défendre et préserver le droit d’asile.  

L’association ACAT-France effectue également un travail de veille concernant les évolutions législatives, en France et à l’échelle européenne, ainsi que sur les pratiques des administrations envers les demandeurs d’asile. 

L’ACAT-France est membre de la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) et de l’association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) avec qui elle œuvre au quotidien. 

La campagne en cours.

Porté disparu : le droit d'asile en Europe

Le droit d’asile est confronté à un défi majeur : comment préserver les droits fondamentaux des personnes en quête d’une protection internationale dans un contexte de politisation croissante des enjeux liés à l’asile ?

Les actualités.

« Il faut mettre le droit d’asile à l’abri de la fièvre de haine qui se propage comme une trainée de poudre » Dans le cadre de la Journée mondiale des réfugiés jeudi 20 juin et dans le contexte des élections, Yves Rolland, président de l’ACAT-France, alerte, dans une tribune parue dans La Croix, sur la mise en danger du droit d’asile en France et en Europe, portée par une politique déshumanisée qui ne cesse du gagner du terrain.
À l’approche des élections européennes, l’ACAT-France alerte sur les enjeux inhérents à ces élections, notamment pour toutes les personnes contraintes de fuir les persécutions dans leur pays et trouver asile en Europe. Le faible taux de participation enregistré sur les scrutins passés contraste avec les impacts pourtant déterminants que pourraient avoir les futurs députés pour une Europe plus respectueuse des droits de l’Homme. Pour préserver la dignité humaine, chaque voix compte.